Peut-on vraiment "gaspiller" sa vie ?
Peut-on vraiment “Gaspiller sa vie ?” 🤨 J’ai lu cette expression ce matin, entre deux gorgées de café tiède ☕ et un scroll un peu trop matinal sur LinkedIn.Et elle m’est restée coincée quelque part entre le cœur ❤️ et la gorge...Gaspiller… Comme on gaspille de l’eau ? 🚿Comme on gaspille du pain ? 🥖Comme si la vie était un stock mal géré, une entreprise déficitaire, un mauvais tableur existentiel ? 📊Alors je me suis demandé, humblement, en biographe de l’intime :à partir de quand décrète-t-on qu’une vie est “gaspillée” ? 🤔et qui "décide" ?Quand on n’a pas fait “carrière” ?Pas coché les cases ✅Pas produit assez, brillé assez ✨, rentabilisé assez ?Et si on a trop aimé ?Trop douté ?Trop changé d’avis ? 🔄Est-ce que ça compte comme du gaspillage, ça aussi ?Je songe à tous ceux que j’ai écoutés raconter leur histoire 📖Des vies cabossées, lentes, bancales, magnifiques malgré elles.Personne n’est jamais venu me dire :« J’ai gaspillé ma vie. »Ils disent plutôt :« J’ai fait comme j’ai pu. »Et ça, pour moi, c’est déjà héroïque 🦸♀️Gaspiller sa vie…Ce serait peut-être ne jamais se demander ce qui nous rend vraiment vivants 💓Ou pire : le savoir… et faire semblant de ne pas entendre 🙉Le reste ?Des détours, des erreurs, des saisons sèches, des chemins de traverse… 🌵Est-ce du gaspillage ?Ou simplement de la matière humaine ?Et puis vraiment, entre nous…Si la vie devait être réussie comme un projet professionnel,Ne viendrait-elle pas avec un mode d’emploi ?🧾Et un service après-vente ?☎️Or elle fait tout l’inverse :elle nous apporte des questions, pas des notices ❓Alors non, je n'adhère pas à l'idée de “gaspiller” sa vie.La vie, on la traverse.On apprend.On trébuche parfois magnifiquement 🌷Et c’est déjà beaucoup.—Marie-Hélène GiroudUne biographe qui croit que les vies ne se rentabilisent pas…elles se racontent. ✍️📚*